L’auteur qui ne vit pas de sa plume et qui a donc peu de temps pour écrire et encore moins de temps à consacrer à sa promotion n’est diffusé que par des canaux bien précis, souvent la famille, des amis, des connaissances. Parfois, il arrive, au détour d’une Foire du livre qu’un(e) inconnu(e) soit attiré(e) par votre production et décide d’acheter l’un de vos bouquins. Il est extrêmement rare dans ce cas qu’il/elle vous recontacte pour vous livrer ses impressions.
Lorsque j’écris, je m’imagine toujours la surprise du lecteur, je ne pense pas être très original en écrivant cela, mais je déteste les histoires où on a un sentiment de s’être fait rouler par l’auteur qui livre une histoire originale sans pour autant développer une fin intéressante. Combien de fois ai-je lu des récits captivants avec plein de portes que le romancier ne ferme jamais? C’est, pour moi, extrêmement frustrant.
En écrivant « La Septième Vague », j’ai tenté de créer un univers que j’espère cohérent, un monde avec suffisamment de points de repères pour que le lecteur ne se sente pas perdu, mais avec également des passages qui le déstabilisent.
J’ai reçu il y a peu deux critiques extrêmement positives que je me fais un plaisir de vous livrer ci-après :
Un avis de Fabrice Ribeiro de Campos
Bonsoir Cher Gauthier,
J’ai lu avec beaucoup de plaisir ton recueil de nouvelles. Tu as une écriture énergique, sans temps mort, droit à l’os, sans gras, sans fioriture. C’est efficace, et les nouvelles sont très variées, pas répétitives, à chaque fois un petit univers est créé.
J’ai été sensible à ta peinture d’existences bloquées, des personnages figés dans leur mal-être qui essaient de s’en sortir pour mieux s’enfoncer. Il y a là toute la dégueulasserie de la vie en société, même quand les sociétés que tu décris sont imaginaires; elles sont toujours vues à hauteur d’homme. Et c’est d’une noirceur totale, on chercherait en vain le moindre espoir. Bref j’ai aimé !
Un avis de Nancy Poskin
La septième vague….
Première nouvelle, je découvre…
2ème, ça m’interpelle, je m’intéresse, je m’interroge.
3ème, je recoupe, je m’accroche au fil, je plonge à pieds joints.
Et les suivantes… Je les mange, je les bois comme dans un excellent gastronomique où chaque bouchée, gorgée me ravissent …
C’est un leurre. Je déguste avec appétence la tournure des phrases mais j’essaie de digérer le contenu.
Je tente juste de ne pas me laisser envahir par les émotions de ces récits d’un réalisme surréaliste, de cet après, de ce futur, de cette prise de conscience, de ce que sera demain,..de ce qu’est devenu juste hier sans qu’on s’en rende compte…
Waouw…. Je reste en émoi !
Je recommande vivement ce bouquin.
New Era's Blog 